Comment éviter la prolifération ?
Trois axes simples :
- Si mes plantes commencent à être attaqué, je vais d'abord observer ce qu'il se passe au niveau du sol. Pour éviter l'excès d'azote et d'humidité, je vais biner pour aérer la couche superficielle du sol et faire s'évaporer l'excès d'eau et dégazer le surplus d'azote.
- Deuxièmement, je vais nettoyer manuellement ou mécaniquement, au jet d'eau, mes plantes, mais je vais en laisser une ou deux se débrouiller afin d'attirer de potentiels auxiliaires.
- En dernier recours, je vais utiliser une préparation légèrement savonneuse et huileuse pour calmer l'infestation.
- Dernièrement, je vais faire en sorte de créer des gîtes à auxiliaires afin que cela ne se reproduise plus. Planter des arbustes locaux, laisser de la prairie, poser de vielles souches, etc.
On voit bien, avec l'expérience, en agroécologie, que la réponse à une invasion n'est pas dans un premier temps le traitement, mais plutôt une réflexion sur l'écologie des insectes en présence. Cela est valable également pour les maladies fongiques et les cochenilles qui se comportent comme les pucerons.
Si l'on doit absolument traiter pour sauver sa récolte, en sachant tout cela, l'utilisation de purin d'ortie est fortement déconseillée. En effet, le purin d'ortie est très chargé en azote et ne fera, par la suite, qu'aggraver le problème.
On peut pareillement trouver du puceron sur des arbres atteint de maladie fongique comme la cloque. Je vous encourage à lire le précédent article à ce sujet, car dans ces cas-là, les insectes ravageurs ne sont que la deuxième conséquence de la maladie et il ne sert à rien de les traiter >>>>>> http://jardinsaunaturel.e-monsite.com/blog/la-cloque-du-pecher-comprendre-et-agir.html