Le bois du cormier est très dense : 800 à 900 kg/m3 (par comparaison : 700 à 800 kg/m3 pour le chêne et 550 à 600 kg/m3 pour le merisier), et figure parmi les bois indigènes les plus durs en France. Aussi sert-il à la fabrication de manches d'outils particulièrement résistants. Il a longtemps été prisé aussi pour la confection des fûts d'outils de corroyage (rabots, riflards, varlopes, guillaumes...) ou pour la réalisation d'outils de traçage (règles, trusquins) et de toise. Dans les moulins, les dents rapportées (alluchons) sur couronne en fonte de l'engrenage multiplicateur étaient faites en cormier. Les graveurs sur bois ont aussi utilisé le cormier pour l'impression d'images. D'une façon générale, le bois du cormier est apprécié comme bois d'œuvre en ébénisterie.
Le cormier est utilisé en agroforesterie pour protéger des vignes du soleil par son feuillage léger ou pour favoriser le développement de la truffe, car la corme en se décomposant libère du carbone qui lui est favorable. Par ailleurs, les fleurs du cormier sont mellifères.
Il semble que les fruits du cormier, cormes ou sorbes, comestibles, aient été appréciés des Grecs dès l'Antiquité. Platon y fait référence (τὰ ὄα) dans Le Banquet, dans le discours d'Aristophane, et y évoque un processus de conservation, sans entrer dans le détail.
Après blettissement, comme pour la nèfle, on les a aussi utilisés pour préparer une boisson faiblement alcoolisée, la piquette de cormes ou cormé. En Alsace, après macération, ils sont distillés pour fabriquer de l'eau-de-vie (schnaps). Il est possible aussi de les transformer en confiture.