Le pire jardin que l’on puisse réaliser, le gravier et l’olivier

Un jardin sans entretien

En apparence facile à entretenir juste après sa réalisation le jardin de gravier devient au bout de quelques années un espace compliqué à gérer.

En effet, au fil du temps une fine couche de poussière se dépose entre les graviers et la bâche censée éviter la levée de « mauvaises herbes ». Des plantes à pivots ou grosses racines s’y développent et trouent la bâche par le dessus. L’entretien devient alors difficile et les grandes surface quasi impossible à entretenir sans herbicides chimiques.
 

Biodiversité

La multiplication de ce genre d’aménagements entraine une uniformisation des espaces et ne permet qu’à très peu d’espèces de visiter le jardin, on a donc un appauvrissement de la biodiversité contraire aux dispositions qu’il faudrait prendre pour endiguer le phénomène d’effondrement des espèces.

Pollution des nappes phréatiques

Pour réaliser un tel aménagement, il faut poser une bâche afin d’éviter la levée de plantes indésirable. Hors avant de poser cette bâche, il faut systématiquement appliquer un herbicide chimique. Herbicide, qui finira sa vie, infiltré dans la nappe phréatique et qui viendra dans quelques années polluer l’eau que nous buvons.

Risque inondation

Un tel aménagement devient complètement imperméable et n’absorbe pas les eaux de pluie lors des fortes précipitations que nous pouvons subir pendant les épisodes orageux.
L’eau s’en va donc au caniveau et dans les réseaux pluviaux, à la rivière puis à la mer.
Cela empêche donc toute recharge des nappes phréatiques et participe donc à gonfler les cours d’eau lors de phénomènes météo à fort risque d’inondation.

Uniformisation culturelle

La multiplication de cette pratique participe grandement à l’uniformisation des jardins et montre un appauvrissement culturel. Raréfaction des beaux jardins de nos grands-parents, raréfaction des espèces utiles et patrimoniales, appauvrissement du travail de paysagiste et pépiniéristes.

Climat

Dans un contexte de changements climatiques causés par l’activité humaine, je vous laisse imaginer le bilan carbone de ce genre d’opération. Transport, extraction, etc.
Je vous laisse également imaginer la température au niveau du sol de ce genre de jardin en plein été quand il faudrait privilégier l’effet fraicheur de beaux arbres d’ombrages et de la végétation sur l’habitat.

Le pillage des oliviers en Espagne

Un problème également qui n’est pas des moindres, le pillage des oliviers centenaires du sud de l’Espagne. Acheté une misère, ils sont revendus à prix d’or dans le sud de la France.

Conclusion

Je me bats donc contre cette vision artificielle de ce qu’est un jardin, qui coûte cher sur tous les plans.
Mon travail vise à créer et entretenir des espaces qui sont tous le contraire, qui sont faciles à entretenir, moins couteux et bénéfique pour notre environnement.